EXPOSITION INTERACTIVE MOI, JEUNE CITOYEN

La classe de 6ème1 a participé à l'exposition temporaire " moi, jeune citoyen" au CDI du collège.
A partir des trois lieux les plus importants de leur vie ( la maison, l'école, la rue) les enfants choisissent des questions de la vie courante puis ils confrontent leur opinion et leurs savoirs aux réponses des acteurs de leur vie sociale et bien sûr à celles de leurs camarades. 
Les questions qui ont fait débat : 
Fatima et Julien " Peut-on avoir un couteau sur soi ? " " c'est interdit aux mineurs "
Louna et Timéo " Que risque un enfant s'il a fait une grave bêtise ? " " il peut se retrouver dans un centre éducatif fermé "
Quentin et Célia " Est-on puni si on tape un animal ? " " on risque la prison et une amende "
Olivia  : " Est-on obligé d'aller à l'école ?  " " L'école est obligatoire jusqu'à 16 ans "
 Kelvin : " Que risque t-on si on renverse un piéton ? " " les infractions au code de la route sont pénalisées par une contravention " 
Samantha et Raphaël : " Est-ce qu'on peut être adopté même si on est grand ? " " L'enfant doit être d'accord s'il a plus de 13 ans "


   

   

                                                                                      


         


 

PROJET CHORALE

Dans le cadre du projet « festival école en chœur », les classes de 4è1, 4è2 et 5è1 répètent chaque lundi des chants sur le thème de la joie et la sérénité :« Y a d'la joie » de Charles Trenet, « Imagine » de John Lennon, « La ballade des gens heureux » de Gérard Lenorman.

Plusieurs chorales participant à l'opération seront invitées à se produire au grand concert national dans la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris.

         


M Ribollet et M Llatser accompagnent à la guitare, Mme Hébreu dirige la chorale et Mme Leverd avec Mme Vannier encadrent les élèves.

      

      

     


 

Rencontre avec Marie Pavlenko 4°1 et 4°2

 

 

 

Questions à Marie Pavlenko Mardi 13 Novembre

Classes de 4°1 et 4°2

 

Cyrus : Qui vous a donné envie de devenir écrivain ?

J’ai toujours eu envie d’écrire. Pas trop encouragée par mes parents.

J’ai eu des lectures qui ont changé ma vie et qui m’ont aidées.

Ce qui m’a donné envie d’écrire c’est de lire.

 

Oriane Camille : De quelle origine êtes-vous ?

Je suis d’origine Française. J’ai une grand-mère Ukrainienne. J’ai aussi des origines espagnoles.

 

Myléna : Où avez-vous écrit ce livre ?

J’ai un bureau. J’y ai mes livres, mes plantes vertes, mon piano.

J’écris dans mon lit et dans mon canapé.

 

Enzo : Avec quoi préférez-vous écrire (stylo ou ordinateur ) ?

J’écris avec un ordinateur portable. C’est pratique pour écrire vite. J’ai besoin d’écrire vite quand les idées me viennent.

J’ai aussi un carnet.

 

Myléna : Quels genres d'histoires préférez-vous écrire ?

Tous les genres. Littérature de l’imaginaire. Fantaisie, SF, fantastique. Roman contemporain réaliste.

(Métaphore du chat)

 

 

Emma: Comment avez-vous trouvé l'inspiration pour écrire ce livre ?

L’inspiration n’existe pas. Il faut travailler, se « nourrir », lire, se promener, rencontrer des gens.

Écrire c’est travailler.

 

Nicholas : Quel est le but de ce livre ?

C’est au lecteur de me le dire.

Je voudrais que mon lecteur éprouve des émotions (rire, mal au cœur…). C’est plus dire dans un livre que dans un film.

 

Néo : Pourquoi Déborah dit-elle des gros mots ?

Parce que c’est une fille normale. Toutes les filles disent des gros mots.

Quand on écrit une fiction, on n’écrit pas la réalité. Mais la création raconte des choses vraies (sentiments, réactions…).

Cf La vie devant soit (Romain Gary)

 

Cesim : Pourquoi avez-vous fait lire Les Misérables à Deborah et avez-vous choisi de parler de Victor Hugo ?

La 1er fois que j’ai vu Victor Hugo, j’avais 20 ans avec Les Misérables. Victor Hugo c’est le meilleur. Son écriture m’a touchée (histoire d’amour entre Cosette et Marius). J’avais envie que Déborah ait un rapport particulier avec la littérature.

Lire ça sauve la vie.

 

Lucas : Pourquoi avoir donné ces noms aux personnages (Déborah, Anna, Isidore, Jamal, Erwan, Eloïse, Victor…) ?

Mon problème : pour pouvoir écrire, mes personnages doivent avoir le bon prénom.

J’ai tout de suite su que mon héroïne s’appellerait Déborah. Jamal, c’est un prénom que j’adore.

Isidore, le sens est venu après.

 

Yasin : Pourquoi l'action se passe-t-elle au lycée et pas au collège ?

Le Bac est très emblématique. C’est le dernier lieu où on est protégé. C’est le passage à l’âge adulte. Déborah manque encore de maturité et elle va comprendre beaucoup de choses.

 

Adrien : Pourquoi Isidore est-il dégoûtant ?

Au début, Isidore était gros, moche et il puait. Au fur et à mesure de l’écriture, la relation entre Déborah et le chien évolue. Elle se rapproche de lui et change son regard sur lui.

Isidore, c’est une métaphore. C’est l’image que Déborah porte sur elle-même. Son estime en elle va changer.

 

Kevin : Connaissez-vous Déborah ? Est-ce qu'elle existe ?

Je ne mets jamais de vrais gens dans mon livre. La littérature c’est l’imagination au pouvoir.

 

 

Lukas: Qui a choisi l'illustration de couverture ? Pourquoi des pâtes ?

Les coquillettes : l’explication est dans le livre.

C’est l’éditeur qui décide du titre et de la couverture. Moi, je veux savoir. Le studio de Flammarion m’a proposé cette couverture, et j’ai aimé.

Si la couverture est ratée ou qu’elle ne correspond pas au livre, cela peut empêcher de lire un livre.

 

Myléna : Pourquoi avoir choisi ce titre ?

Ce livre parle de bonheur, d’amour. C’est l’histoire d’une fille qui sauve sa maman.

 

Kenza Emeline : Pourquoi avez vous fait ce livre ?

Quand j’écris, quand je lis ou quand j’écris, je ressens toutes les émotions.

J’ai écris des BD, de scénari pour le TV ou le cinéma.